Israël procède à une nouvelle frappe aérienne à Gaza après une attaque au mortier

L'armée israélienne a déclaré avoir procédé à une seconde frappe aérienne contre une ''infrastructure terroriste'' dans la bande de Gaza jeudi après-midi, accusant le Jihad islamique palestinien d'avoir lancé une attaque au mortier aujourd'hui même.

La frappe est intervenue après que des Gazaouïs ont tiré au mortier sur un poste militaire, à proximité de la clôture séparant Israël de la bande de Gaza, jeudi, vers midi. Le tir n'a provoqué que peu de dégâts et il n'y a pas eu de blessés, selon l'armée.

Ultérieurement, Israël a accusé les jihadistes établis à Gaza d'avoir perpétré l'attaque. Pour riposter, l'armée a utilisé son artillerie et a procédé à une frappe aérienne, ciblant deux postes du Jihad islamique et deux postes du Hamas, selon le communiqué de l'armée.

Quelques heures plus tard, une seconde frappe aérienne a été effectuée, au cours de laquelle un appareil israélien a ciblé deux postes militaires supplémentaires appartenant au Jihad islamique, dans le centre de la bande de Gaza, poursuit le communiqué.

Un porte-parole du ministère palestinien de la Santé, M. Ashraf al-Qidre, a dit aux médias palestiniens que deux personnes avaient été légèrement blessées par le bombardement israélien.

Le Jihad a dit que le tir de mortier avait pour objectif de riposter après le décès d'un agriculteur palestinien plus tôt dans la journée de jeudi. Le villageois de 48 ans a été tué par un colon dans des circonstances controversées.

L'armée israélienne a indiqué que le colon l'avait tué dans un acte de légitime défense alors qu'un groupe de colons était attaqué par des lanceurs de pierres. De leur côté, des témoins oculaires palestiniens déclarent que l'homme travaillait sur ses terres lorsque les Israéliens ont tiré.

Cette explosion de violence intervient un mois après qu'Israël a bombardé un tunnel qui relie Gaza à Israël, tuant au moins une dizaine de combattants du Jihad islamique.

Le Jihad islamique, un mouvement palestinien soutenu par l'Iran, a promis de venger ce massacre.