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Une députée canadienne fait une déclaration sur les atrocités de l'Armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale

Xinhua | 01.12.2017 10h27

Jeudi, une députée canadienne, Jenny Kwan, a fait une déclaration au Parlement sur le massacre de Nanjing, perpétré en 1937, et sur les autres atrocités commises par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale.

C'est la première fois qu'un législateur canadien fait une telle déclaration devant la Chambre des communes, deux semaines avant le 80ème anniversaire du massacre de Nanjing.

"Il y a quatre-vingts ans, les forces armées impériales du Japon ont violé entre 20 000 et 80 000 femmes et filles chinoises et environ 300 000 personnes ont été tuées", a dit Mme Kwan.

"Des témoins oculaires occidentaux présents à Nanjing ont comparé ces atrocités à 'l'Enfer sur Terre'", a-t-elle dit.

Le 13 décembre, les provinces canadiennes de l'Ontario, du Manitoba, de l'Alberta et de la Colombie britannique organiseront des événements pour observer la Journée commémorative du massacre de Nanjing, a-t-elle ajouté.

Le mois dernier, le parlement de la province de l'Ontario a adopté une motion visant à ce que le 13 décembre devienne la Journée commémorative du massacre de Nanjing et que soit rendu hommage aux 300 000 Chinois tués en 1937 par les forces japonaises.

Le parlement de l'Ontario, où vit la plus grande communauté asiatique du Canada (plus de 3 millions de personnes), est devenu la première législature régionale des pays occidentaux à adopter une telle motion.

Le Manitoba s'est associé au mouvement qui, au Canada, ne cesse de s'amplifier pour reconnaître et commémorer le massacre de Nanjing, et a proposé une motion allant dans ce sens, désormais en seconde lecture, et qui est unanimement saluée par sa législature.

Mme Kwan a également évoqué les crimes haineux perpétrés contre les femmes victimes de guerre en Asie, qui ont été réduites à l'esclavage sexuel, à devenir ce que l'on a appelé des ''femmes de confort'' par les Japonais, pendant la Seconde Guerre mondiale.

"Quelque 200 000 femmes de Corée, des Philippines, de Chine, de Birmanie, d'Indonésie et d'autres territoires occupés par les Japonais, ont été dupées, enlevées ou contraintes de travailler dans des maisons closes comme ''femmes de confort'' au service de l'armée de l'Empire nippon,'' a-t-elle raconté.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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