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Londres à la recherche d'un mystérieux « tueur en série » de chats

le Quotidien du Peuple en ligne | 18.12.2017 10h32

Un chat noir a été récemment retrouvé mort, manifestement torturé, à Twickenhma, un quartier de Londres. Au delà de l'horreur du geste, cette nouvelle a à nouveau plongé les propriétaires de félins de la capitale britannique dans l'angoisse, car il s'avère que les blessures du malheureux animal sont « compatibles avec le tueur d'animaux du Royaume-Uni » qui qui sévit depuis deux ans sans avoir été encore identifié. Les propriétaires d'animaux de Twickenham ont donc été invités à rester vigilants après la découverte du corps. L'auteur, également connu sous le nom de « Croydon Cat Killer », aurait frappé entre le samedi 9 décembre et le lundi 11 décembre.

Dans un modus operandi qui n'est pas sans rappeler celui de Jack l'Éventreur, qui terrorisa Londres à la fin du 19e siècle, les cadavres décapités sont parfois mis en scène, disposés près d'une école ou d'un parc, voire sous les fenêtres de leurs propriétaires. Tony Jenkins et Boudicca Rising, les co-fondateurs de South Norwood Animal Rescue (SNARL), une association de défense des animaux qui enquête sur cette affaire, contactant vétérinaires et propriétaires d'animaux, ont ébauché une cartographie des crimes, recoupent les faits. « À ce moment-là, on a compris que quelque chose était en train de se passer », a raconté Boudicca Rising.

Le duo d'enquêteurs a également découvert avec stupeur que « La police croit qu'une personne ou un groupe de personnes […] sont responsables des morts et mutilations », tout en refusant à ce stade de confirmer ou infirmer la thèse du « tueur en série ». En attendant, la police londonienne prend l'affaire très au sérieux, puisqu'elle a offert une récompense de 10 000 Livres pour des informations menant au tueur, qui a été lié à plus de 370 décès d'animaux depuis 2015.

Police et experts craignent à présent que le tueur qui, Selon SNARL, serait un homme blanc d'une quarantaine d'années, d'environ 1,80 m et qui « a vraisemblablement grandi à Croydon », passe à une étape suivante : selon Vincent Egan, professeur en criminalistique à l'université de Nottingham, « L'hypothèse, c'est que ce tueur obtienne une certaine forme de satisfaction (en tuant des chats). La crainte, c'est qu'il finisse par ne plus l'obtenir. Et qu'il s'en prenne alors aux humains, et notamment aux femmes ».

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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