Dernière mise à jour à 09h10 le 10/01
Le ministère russe de la Défense a démenti mardi un communiqué du Département américain de la Défense affirmant que les drones utilisés dans une récente tentative d'attentat contre des installations militaires russes en Syrie avaient utilisé des technologies aisément accessibles.
Dimanche, des terroristes ont tenté d'attaquer les bases militaires russes de Hmeymim et de Tartous en Syrie à l'aide de 13 drones, qui ont tous été capturés ou détruits par les forces russes.
Lundi, le ministère russe de la Défense a publié un communiqué affirmant que les technologies employées par les terroristes "ne pouvaient avoir été obtenues qu'auprès d'un des pays qui possèdent des capacités technologiques avancées".
Le porte-parole du Département américain de la Défense, Adrian Rankin-Galloway, a cependant déclaré lundi que les drones employés dans cette attaque étaient "faciles à se procurer sur le marché", selon l'agence de presse officielle russe RIA Novosti.
"Le communiqué du Pentagone n'est pas seulement inquiétant, il soulève également des interrogations légitimes quant aux technologies employées, quant à l'endroit où se trouve ce prétendu 'marché', et quant à l'identité des services spéciaux qui vendent ce genre de données aéronautiques confidentielles", a répondu le ministère russe dans son communiqué de mardi.
Moscou a entamé des opérations militaires contre les groupes terroristes en Syrie à la demande de Damas en septembre 2015. Avec le soutien des bombardements russes, le gouvernement syrien a réussi à reprendre la majeure partie des territoires précédemment conquis par le groupe Etat islamique (EI).
Suite aux victoires enregistrées sur le terrain, l'armée russe a entamé un retrait partiel de ses troupes stationnées en Syrie au début du mois dernier, sur ordre du président Vladimir Poutine.
La Russie a cependant annoncé qu'elle maintiendrait les bases de Hmeymim et de Tartous, pour faire face à une éventuelle résurgence du terrorisme.