Dernière mise à jour à 13h36 le 08/03
Le Premier vice-président iranien Eshaq Jahangiri est arrivé mercredi en visite officielle à Bagdad, afin de discuter avec les dirigeants irakiens de la manière d'améliorer leurs relations bilatérales.
Un communiqué du bureau du Premier ministre irakien Haider al-Abadi a indiqué que M. Al-Abadi avait accueilli M. Jahangiri à l'aéroport, et que les deux hommes s'étaient ensuite entretenus dans le bureau de M. Al-Abadi dans la Zone Verte, dans le centre de Bagdad.
MM. Jahangiri et Al-Abadi ont notamment discuté de la coopération bilatérale dans divers domaines, et des moyens à leur disposition pour promouvoir leurs relations, selon le communiqué.
"Il existe de forts liens historiques entre les deux pays et les deux peuples, et nous cherchons à consolider ces liens dans des domaines tels que l'économie, la politique, la culture et le commerce", ajoute le communiqué.
"L'Irak est un pays important, et notre relation avec lui est solide", a quant à lui déclaré M. Jahangiri, ajoutant que l'Iran "se tiendrait aux côtés de l'Irak durant son processus de reconstruction".
Un peu plus tôt dans la journée, l'Agence de presse de la République islamique (IRNA) d'Iran a déclaré que M. Jahangiri avait emmené avec lui une délégation de haut niveau comprenant des responsables politiques et économiques, dont le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.
M. Jahangiri devrait également rencontrer le président irakien Fouad Massoum et le président du parlement Salim al-Jabouri, selon IRNA.
Au cours de cette visite de trois jours, M.Jahangiri visitera en outre le sanctuaire chiite d'al-Kadhim à Bagdad, ainsi que les sanctuaires de l'imam Hussein à Kerbala, à 110 km au sud-ouest de Bagdad, et de l'imam Ali à Najaf, à 160 km au sud de la capitale.
Dans les années 1980, l'Iran et l'Irak se sont livrés une guerre sans pitié pendant huit ans. Les relations entre l'Etat chiite d'Iran et le gouvernement d'Irak, lui aussi chiite, se sont cependant améliorées depuis la chute de l'ancien président irakien Saddam Hussein et de son gouvernement sunnite en 2003.