Dernière mise à jour à 09h19 le 28/03
La Cour de cassation française a validé mardi la condamnation de l'ancien président et co-fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, à 30 000 euros d'amende pour avoir de nouveau qualifié les chambres à gaz de "détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale en avril 2015.
La Cour de cassation, qui juge la bonne application du droit, a rejeté le pourvoi de l'ancien président du Front national (FN) Jean-Marie Le Pen qui contestait sa condamnation prononcée le 1er mars 2017 par la cour d'appel de Paris.
La Cour de cassation a validé le jugement qui avait infligé une amende de 30 000 euros au père de Marine Le Pen. Cette sentence est définitive.
Jean-Marie Le Pen avait déjà été condamné à deux reprises pour ses propos sur les chambres à gaz qu'il avait qualifiées de "point de détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale pour la première fois en 1987. La justice française lui avait alors infligé une amende de 1,2 million de francs (environ 180 000 euros).
En avril 2015, l'ancien candidat à la présidentielle (arrivé au second tour en 2002) a réitéré de tels propos que sa fille Marine, qui lui a succédé en 2011 à la tête du parti, a condamnés. Dans la foulée, Jean-Marie Le Pen a été exclu du FN dont il est resté président d'honneur jusqu'au début de cette année.
Le co-fondateur du FN, qualifié d'extrême droite par la presse française, avait aussi été condamné pour des propos sur l'occupation allemande, dont il jugeait, en 2005, qu'elle n'avait "pas été particulièrement inhumaine" en France, mais aussi pour des déclarations sur les musulmans et les Roms.