Dernière mise à jour à 09h39 le 07/05
La Russie vient de lancer un tout nouveau navire, d'un genre totalement inédit : baptisé « Akademik Lomonosov », c'est la première centrale nucléaire flottante jamais construite, conçue pour fournir de l'énergie aux côtes difficiles d'accès, telles que les régions subarctiques de la Russie. Mais, en route vers sa première destination nordique, la centrale, que les organisations écologistes ont baptisé « Titanic nucléaire » a déjà inquiété un certain nombre de pays situés le long de son itinéraire prévu, ainsi que l'organisation internationale de défense de l'environnement Greenpeace.
« Les réacteurs nucléaires flottant autour de l'océan Arctique constitueront une menace choquante pour un environnement fragile déjà soumis à une énorme pression du fait du changement climatique », a déclaré Jan Haverkamp, expert nucléaire de Greenpeace Europe centrale et orientale, dans un communiqué publié peu après le lancement de l'« Akademik Lomonosov », qui a eu lieu le week-end dernier. Remorqué depuis le chantier naval de Saint-Pétersbourg où il a été construit, le bâtiment doit traverser la mer Baltique et la pointe nord de la Norvège jusqu'à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, où les réacteurs nucléaires doivent être alimentés.
Une fois complètement alimentée, la centrale, dont la mise en service est prévue en 2019, mettra en œuvre deux réacteurs nucléaires. Sa mobilité constitue un avantage certain pour la Russie dans ses efforts pour alimenter les villes portuaires du Nord, en particulier près des grands gisements d'énergie situés dans l'Arctique. Quand les tests seront terminés, l'agence nucléaire russe Rosatom déploiera l'« Akademik Lomonosov » sur son littoral sibérien. La Russie avait initialement l'intention de remplir la centrale flottante de combustible nucléaire et de la tester près de son chantier naval de Saint-Pétersbourg, dans des eaux partagées avec l'Estonie, la Finlande, la Lettonie, la Lituanie et la Suède. Mais après un tollé de la part des habitants et des gouvernements étrangers, le navire est parti sans carburant nucléaire et sera testé dans une zone plus isolée.
La Russie est l'un des cinq pays ayant des revendications concurrentes sur les eaux de l'Arctique, et sa stratégie navale actuelle appelle à s'implanter plus fermement dans la région. De nouvelles centrales flottantes semblables à l'« Akademik Lomonosov » seront développées si celle-ci s'avère être un succès. Alexei Likhachev, le patron de Rosatom, se veut rassurant quant à la sécurité du concept, ajoutant qu'une quinzaine de pays sont déjà intéressés, tels la Chine, l’Algérie ou l’Indonésie, même si, selon Jan Haverkamp, « Ces centrales flottantes sont dangereuses. Elles ont une coque à fond plat, pas de propulsion et seront basées dans des eaux peu profondes, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux tsunamis et aux cyclones ».
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