Dernière mise à jour à 10h28 le 09/05
La ministre française des Armées, Florence Parly, a affirmé mardi sur la radio française RTL que son pays continuerait de plaider en faveur de l'amélioration de l'accord sur le nucléaire iranien, "que les Etats-Unis y soient présents ou pas".
"Cet accord doit être complété. C'est ce que le président de la République a proposé. Il faudra poursuivre sans cesse pour plaider l'amélioration de cet accord, que les Etats-Unis y soient présents ou pas", a-t-elle déclaré.
Concédant que cet accord "n'était pas le meilleur du monde", elle lui a reconnu "un certain nombre de vertus" et fait observer que les Iraniens "le respectaient". L'accord avec l'Iran a été signé le 14 juillet 2015 par les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Il garantit le développement civil du nucléaire par l'Iran qui, en retour, a vu la levée de plusieurs sanctions.
Florence Parly a rappelé que "l'Iran était une puissance qui cherchait à exercer son influence plus largement au-delà de la région. C'est la raison pour laquelle il est impliquée en Syrie (...) La proximité de l'Iran est un problème pour Israël, ceci a conduit Israël récemment à intervenir militairement pour frapper un certain nombre de cibles en Syrie".
"On voit bien que toute escalade (...) qui pourrait conduire l'Iran à ne plus respecter un accord signé, y compris par les Etats-Unis, depuis quelques années ne peut être qu'un facteur d'aggravation d'une situation déjà très tendue", a-t-elle indiqué, précisant que tous les pays signataires du traité l'avaient qualifié d'"historique" et que "les Européens avaient confirmé encore tout récemment leur attachement au maintien et au respect de cet accord".