Les Etats-Unis devraient avancer, mais pas reculer, selon le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme Zeid Ra'ad Al Hussein a souligné mardi que compte tenu de la situation actuelle des droits de l'homme, les Etats-Unis devraient avancer, mais pas reculer, après l'annonce de leur retrait du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.

Il a qualifié le retrait américain de "decevant mais pas vraiment surprenant".

Quant au président du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, Vojislav Suc, il a insisté qu'il est essentiel de soutenir un conseil "fort et vibrant" dans un moment où la valeur et la force du multilatéralisme et des droits de l'homme font face aux défis réguliers.

Dans un communiqué publié mardi soir, l'officiel onusien a indiqué que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU devrait être reconnu comme une partie centrale des Nations Unies pour le 21ème siècle.

Il a rappelé que le Conseil a contribué à régler de nombreux problèmes concernant les droits de l'homme durant ces douze dernières années, réitérant que le Conseil sert de système d'alerte précoce en sonnant l'alarme avant les crises imminentes.

Plutôt dans la journée, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, ont annoncé à Washington que les Etats-Unis se retirent du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.