Dernière mise à jour à 09h07 le 01/08
L'Assemblée nationale de la France a rejeté mardi les deux motions de censure déposées par l'opposition, droite et gauche, dans l'affaire Benalla, du nom de ce collaborateur du président français Emmanuel Macron, qui est filmé en train de frapper un manifestant en marge du rassemblement du 1er mai dernier.
Seuls 143 députés ont votés en faveur de la motion de censure présentée par le parti de la droite des Républicains (LR) alors que celle du groupe du gauche, dont le Parti communiste français (PCF), la France Insoumise (FI) et le Parti socialiste (PS), n'a pu recueillir que 74 voix. Résultat, aucune des motions n'a réuni les voix de la majorité absolue soit 289 députés sur 577, pour renverser le gouvernement français.
Chritian Jacob, président du groupe parlementaire de LR a justifié la motion de censure de la droite par "la faiblesse, la lâcheté" du gouvernement qui a laissé M. Benalla a asseoir son pouvoir.
"Il (le gouvernement) mérite donc, au-delà du désaveu, la censure des députés qui, en toute conscience, pensent que la responsabilité du gouvernement est engagé", a expliqué M. Jacob lors de la présentation de la motion.
Quant au député PCF, André Chassaigne, il a expliqué les raisons de la motion de la gauche par le mensonge du gouvernement et son refus de s'expliquer.
"Ensemble nous avons estimé que l'exécutif a menti pour se protéger, ensemble nous avons cherché la vérité et vous avez refusé de vous expliquer. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de porter cette initiative commune", a dit M. Chassaigne qui a présenté la motion de censure de la gauche.
Mais le Premier ministre français Edouard Philippe voit dans cette démarche des opposants une volonté d'atteindre le président Macron et de ralentir ses réformes plutôt que la recherche de la vérité dans l'affaire Benalla.
"Nous voyons qu'à travers cette affaire, il se joue tout autre chose que la recherche de la vérité. Sans attendre les conclusions des enquêtes, l'instrumentalisation politique a fait son ouvrage", a estimé M. Philippe, répondant ainsi aux attaques des opposants.
Selon lui, l'opposition a fait bloc dans l'affaire Benalla pour atteindre un espoir commun : c'est d'atteindre le président de la République et de ralentir le rythme de transformation du pays. "Car une motion c'est sensé être un mouvement. Or vos motions de censure ne sont rien d'autre que des motions de blocage", a déclaré M. Philippe.
Le Premier ministre a salué la réactivité des autorités dans cette affaire, notamment l'ouverture d'enquête préliminaire et la création des commissions d'enquête.
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