Dernière mise à jour à 08h39 le 07/09
Le Kremlin a réitéré jeudi que la Russie n'était pas impliquée dans l'empoisonnement de l'ancien espion russe Sergueï Skripal et sa fille Yulia en mars dernier à Salisbury en Grande-Bretagne, rejetant les dernières accusations portées par la partie britannique.
"Ni le pouvoir central russe, ni les autorités de rangs inférieurs...n'ont quelque chose à voir avec les événements de Salisbury. Il n'y aura pas de discussions à ce sujet", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence de presse TASS.
Mercredi, la Première ministre britannique Theresa May a annoncé dans un communiqué officiel que la police britannique et les agences de renseignement du pays avaient identifié deux ressortissants russes responsables de l'attaque du mois de mars.
M. Peskov a rappelé que la Russie avait proposé à la Grande-Bretagne de coopérer dans l'enquête sur l'affaire Skripal depuis le tout début, mais que Londres avait refusé.
La Russie ne pouvait que regretter la réticence de Londres à interagir avec Moscou, a poursuivi M. Peskov.
Il a également expliqué que Moscou ne pourrait agir contre les suspects que lorsqu'il aura reçu "une demande appropriée de la partie britannique sur la base de la législation bilatérale et multilatérale existante sur la fourniture d'une assistance juridique".
Les publications des médias et les déclarations faites au parlement britannique ne peuvent pas être considérées comme une requête, a poursuivi M. Peskov.
L'affaire Skripal a provoqué une crise diplomatique entre la Russie et les pays occidentaux. Les Etats-Unis ont également imposé d'importantes sanctions économiques à la Russie suite à cet incident.
La Russie quant à elle continue de nier toute implication dans cette affaire.