Dernière mise à jour à 08h10 le 28/09
Jeudi, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a défendu les négociateurs canadiens de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) après que le président des États-Unis, Donald Trump, a émis de sérieux doutes sur le destin de l'ALENA.
"Les Américains trouvent que les négociations sont âpres parce que les Canadiens - comme il se doit - sont d'âpres négociateurs, mais un accord de qualité et équitable est encore tout à fait possible," a dit M. Trudeau aux journalistes alors qu'il se rendait à la réunion de son cabinet, sur Parliament Hill, à Ottawa, jeudi matin.
Mercredi, s'exprimant lors d'une conférence de presse, à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, M. Trump a menacé d'imposer des taxes sur les voitures importées "si le Canada ne conclut pas un accord avec" les États-Unis.
Il a également dit qu'il est très mécontent "des négociations et de la façon dont les Canadiens négocient" et qu'il avait annulé un récent entretien privé avec M. Trudeau, à New York.
En réponse, le bureau de M. Trudeau a publié un communiqué indiquant qu'il n'y avait jamais eu de demande en ce sens.
La nouvelle menace de M. Trump intervient à peine quatre jours avant la date limite imposée par les États-Unis - le 30 septembre - pour que le texte mis à jour de l'ALENA soit transmis au Congrès.