Dernière mise à jour à 08h39 le 15/11
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a ajouté à son ordre du jour de mardi une discussion sur l'escalade de la violence à Gaza.
Cette discussion à huis clos a été demandée par le Koweït, membre arabe du Conseil de sécurité, et la Bolivie, à la suite de l'une des plus fortes flambées de violence dans l'enclave palestinienne depuis plusieurs années.
Les ambassadeurs koweïtien et bolivien aux Nations Unies ainsi que les envoyés de la Palestine et de la Ligue arabe à l'ONU ont rencontré la presse après les discussions.
"Le Conseil de sécurité est incapable de trouver une solution à la situation à Gaza", a déclaré l'ambassadeur koweïtien Mansour al-Otaibi, exprimant néanmoins son espoir que l'organe le plus puissant de l'ONU puisse prendre des mesures sur cette question qui revient sans cesse.
L'idée d'une visite des membres du Conseil de sécurité dans les territoires palestiniens occupés a de nouveau été évoquée, a-t-il révélé, ajoutant que cette proposition avait été appuyée par de nombreux membres lors de la discussion.
Face à la presse, M. Al-Otaibi a condamné au nom des quatre ambassadeurs présents les attaques d'Israël contre des civils et des infrastructures à Gaza et s'est déclaré préoccupé par son recours à la force aveugle, excessif et disproportionné.
L'observateur permanent de la Palestine auprès de l'ONU, Riyad Mansour, a pour sa part déclaré que "le conseil était paralysé (...) pour une raison que vous connaissez tous" au niveau de la résolution du conflit en cours entre Israéliens et Palestiniens.
L'envoyé palestinien a également exprimé sa gratitude envers l'Egypte, qui joue un rôle de médiateur entre les Palestiniens et les Israéliens et à "nos amis des Nations Unies" pour leurs efforts en vue de désamorcer la situation.
Selon la presse, une série de roquettes ont été tirées en direction d'Israël depuis Gaza et des frappes aériennes israéliennes ont visé l'enclave palestinienne, faisant des morts et des blessés des deux côtés.
Ces hostilités surviennent après des mois de tensions, faisant redouter une quatrième guerre en dix ans entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, qui gouverne Gaza. Elles interviennent au lendemain d'une opération des forces spéciales israéliennes dans laquelle un officier israélien et sept combattants palestiniens ont été tués.