Dernière mise à jour à 09h10 le 01/03
La Turquie et l'Union européenne ont décidé jeudi d'accroître leur coopération dans de nombreux domaines en gardant comme priorité le renforcement des relations économiques et politiques.
Tel est le consensus auquel sont parvenus le ministre turc du Trésor et des Finances, Berat Albayrak, et le vice-président de la Commission européenne, Jyrki Katainen, lors de leur coprésidence du troisième Dialogue économique de haut niveau à Istanbul.
"Nous entretenons des relations profondes avec la Turquie et nous devons maintenir un dialogue politique normal", a déclaré M. Katainen aux journalistes lors d'une conférence de presse conjointe.
"A la lumière des développements observés aujourd'hui dans la conjoncture internationale, nous réitérons l'importance de maintenir le dialogue sur les questions économiques", a indiqué M. Albayrak.
Le ministre turc a également déclaré que la coopération économique entre les deux parties devrait être maintenue plus soigneusement qu'auparavant, car le volume commercial bilatéral a atteint les 165 milliards de dollars.
La Turquie est le quatrième plus grand marché à l'exportation et la cinquième plus grande source d'importations de l'UE, alors que le bloc régional est le marché No1 des importations et exportations de la Turquie, d'après les données de la Commission européenne.
A Istanbul, les deux parties ont discuté principalement de questions de réformes structurelles, d'investissements et de relations commerciales ainsi que de l'union douanière.
La Turquie tente en effet de renégocier l'accord sur l'union douanière signé en 1995, qui couvre tous les produits industriels, mais n'aborde pas les services agricoles et les marchés publics.
Dans le cadre de ce dialogue économique, des hommes d'affaires turcs et européens ont rencontré des officiels de la Commission européenne et du gouvernement turc pour discuter de domaines de coopération potentiels.
Un peu plus tard dans la journée, l'UE et la Turquie devraient signer un accord sur le cofinancement de la construction de la ligne de chemin de fer reliant la gare stambouliote d'Halkali à Kapikule, à la frontière bulgare.
M. Katainen a révélé que l'UE financerait ce projet à hauteur de 275 millions d'euros, soit son plus grand investissement en Turquie.
"Le chemin de fer sera également un pas concret qui permettra de relier la Turquie à l'Europe", a-t-il noté. La nouvelle ligne, qui devrait coûter un milliard d'euro au total, constituera une connexion sûre, rapide et propre pour le fret et les passagers, a indiqué la délégation européenne dans un communiqué.
Malgré les nombreux revers, Ankara et Bruxelles tentent de maintenir les canaux de dialogue ouverts depuis le début des négociations de l'accession de la Turquie en 2005.
Les relations bilatérales se sont nettement tendues depuis que l'UE a accentué ses critiques à l'égard du gouvernement d'Ankara, accusé de s'éloigner des valeurs démocratiques et européennes après la tentative de coup d'Etat de juillet 2016 en Turquie.
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