Dernière mise à jour à 08h32 le 20/03
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré lors de la conférence Global Solutions Summit qu'elle était disposée à se battre "jusqu'à la dernière seconde" du 29 mars pour obtenir un Brexit ordonné.
Il n'y a plus beaucoup de temps, mais il reste encore quelques jours, a dit Mme Merkel mardi, 10 jours avant la date prévue pour le Brexit.
L'issue du prochain sommet de l'Union européenne de jeudi est imprévisible, car "il y a beaucoup trop de choses en cours", a ajouté la chancelière allemande. La première ministre britannique, Theresa May, devrait demander aux États membres de reporter le retrait de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.
Lors de la conférence Global Solutions Summit à Berlin, qui s'est tenue pour la troisième fois, plus de 200 acteurs de la politique, de l'industrie et de la science ont prononcé des discours sur des sujets tels que le changement climatique, le commerce et les investissements, ainsi que la cohésion sociale.
En ce qui concerne les conflits commerciaux mondiaux actuels, Mme Merkel a souligné que les "obstacles commerciaux non tarifaires" constituaient un défi beaucoup plus important que les droits de douane. "La grande question du multilatéralisme sera constituée par les obstacles non tarifaires", tels que la diversité des normes environnementales, sociales ou sanitaires dans les différents pays, a souligné Mme Merkel.
Évoquant les conflits commerciaux mondiaux, Mme Merkel a déclaré qu'il ne fallait pas oublier que les problèmes des accords internationaux existaient déjà avant l'administration Trump. Durant la présidence de l'ancien président américain Barack Obama, les règlements de l'Organisation mondiale du commerce ont ainsi donné lieu à maintes reprises à des différends et à des accords commerciaux bilatéraux, a-t-elle rappelé.
De tels accords commerciaux bilatéraux sont utiles, mais ils ne constituent également que la "deuxième meilleure solution" après les solutions mondiales, a ajouté la chancelière allemande.