Dernière mise à jour à 09h06 le 02/04

Page d'accueil>>International

Le Japon décide d'alléger ses restrictions de voyage en Tunisie

Xinhua | 02.04.2019 08h23

Le Japon vient de décider d'alléger les restrictions de voyage de ses touristes envers les zones touristiques tunisiennes, essentiellement, le sud et les régions du nord-ouest du pays, a confié à Xinhua, lundi, une source auprès du gouvernement tunisien.

Selon la même source, les autorités japonaises ont mentionné particulièrement la ville de Tabarka, relevant de la province de Jendouba (nord-ouest) et située à quelques kilomètres de la frontière algérienne.

"Le nombre des touristes japonais en Tunisie enregistrera une hausse au cours de l'année 2019 et les prochaines années, sachant que la Tunisie a accueilli, en 2018, environ 5500 touristes japonais", a précisé la même source citant un document de la diplomatie japonaise.

Et de préciser que "cette décision a été prise suite à la demande adressée par le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemais Jhinaoui, au ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono, lors de sa dernière visite effectuée en Tunisie en décembre 2018, outre les efforts déployés par le ministre du Tourisme et de l'Artisanat et après évaluation de la situation sécuritaire en Tunisie".

La même source a tenu à préciser qu'une mission d'évaluation sur place et les multiples rencontres menées par des représentants diplomatiques du Japon avec les autorités tunisiennes "ont permis de constater une nette amélioration de la sécurité dans les régions concernées grâce, notamment, aux mesures de sécurité renforcées".

"Désormais, les voyages organisés de touristes japonais sont possibles dans les zones de Nefta, Douz, Ksar Ghilen, dans le sud-ouest et Tataouine, Zarzis dans le sud-est ainsi que Tabarka", d'après le contenu d'une lettre adressée, en date du 29 mars 2019, par l'ambassade du Japon à Tunis au ministre tunisien des Affaires étrangères.

A noter dans ce sens que la décision du Japon faisait suite à des décisions antérieures similaires émanant de certains pays comme la Corée du Sud en février écoulé, la Grande-Bretagne à la mi-2018 outre cinq pays scandinaves, en 2017, à savoir le Danemark, l'Islande, la Norvège, la Suède et la Finlande.

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
Partagez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :