Dernière mise à jour à 08h40 le 28/05
Quelque 427 millions d'électeurs de l'Union européenne ont été appelés à élire leurs députés au Parlement européen entre jeudi et dimanche. Le taux de participation à ce scrutin a été de 50,95% selon les derniers chiffres en date du Parlement européen (PE), en forte hausse par rapport aux 42,61% lors des européennes de 2014.
Pour la plupart des dirigeants des groupes politiques du PE, il s'agit d'un taux de participation historique depuis les européennes de 1979. Il faut en effet remonter à 1994 pour trouver un taux qui lui soit supérieur (56,67%).
Ce résultat confirme la forte mobilisation des citoyens européens. Les résultats provisoires par pays en matière de participation placent en tête la Belgique (89%), le Luxembourg (84,1%), Malte (72,6%), le Danemark (66%), l'Espagne (64,3%), l'Allemagne (61,5%), l'Autriche (59,3%) ou encore la Grèce (57,8%). Il faut toutefois noter que le vote est obligatoire, entre autres, en Belgique, au Luxembourg, au Danemark et en Grèce.
Parmi les taux les plus faibles, on peut relever la Slovaquie (22,7%), la Slovénie (28,2%), la Tchéquie (28,7%), la Croatie (29,6%), la Bulgarie (30,8%) ou encore le Portugal (31%).
En terme de répartition des sièges, toujours selon les chiffres provisoires du Parlement, le groupe du Parti populaire européen (PPE, droite) arrive en tête avec 179 sièges, suivi du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) avec 150 sièges.
Le groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR, populiste) récolte 58 sièges. Le groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE), associé aux Français de Renaissance et aux Roumains de l'USR PLUS obtient quant à lui 107 sièges.
Le groupe des Verts/Alliance libre européenne en remporte 70 et le groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD, eurosceptique) 56. Par ailleurs, le groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne - Gauche verte nordique (GUE/NGL) recueille 38 sièges.
Enfin, les non-inscrits obtiennent sept sièges et les "autres", qui sont les membres nouvellement élus non alliés à aucun des groupes politiques mis en place dans le Parlement sortant, enregistrent 31 sièges.
En attendant les résultat définitifs, le principal enseignement est qu'il devrait falloir une majorité d'au moins trois à quatre groupes politiques pour contrôler le futur Parlement européen.