Dernière mise à jour à 08h29 le 12/06
Le protectionnisme , les sanctions et les guerres commerciales n'ont que des conséquences "négatives", notamment sur le marché du travail et sur l'économie des pays dans leur ensemble, a souligné mardi le Premier ministre russe Dmitri Medvedev dans son discours prononcé au Palais des Nations à Genève, dans le cadre de la 108e session de la Conférence internationale du travail (CIT).
"Les entreprises, les organisations et les populations ont plus de mal à vivre en dehors de l'aspect politique", a poursuivi M. Medvedev, ajoutant que les comportements de certains pays dans les domaines commercial et économique sont devenus de plus en plus "agressifs", ce qui remet en cause des décennies de progrès dans les relations internationales.
"Les transformations fondamentales du monde du travail concernent absolument tous les pays. Nous vivons dans un monde globalisé et la régulation des relations professionnelles exige des méthodes et principes collectifs, élaborés ensemble", a ajouté le Premier ministre russe.
La Russie est toujours pour l'ouverture et la coopération mutuellement avantageuse, a noté M. Medvedev, soulignant la nécessité de sauvegarder par tous les moyens l'architecture des relations internationales qui reste "fragile".
La 108e session de la CIT s'est ouverte lundi en présence de délégués gouvernementaux, d'employeurs et de travailleurs, dont une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement.
Lors de cette session, les participants doivent discuter d'une série de questions liées au travail et adopter une déclaration sur l'avenir du travail face aux nouveaux défis.
Cette déclaration doit répondre aux questions posées par les nouvelles technologies, le changement climatique, la mondialisation et l'augmentation de la population, avait expliqué à la presse le directeur général de l'Organisation internationale du travail, Guy Ryder.