Dernière mise à jour à 10h00 le 23/08
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui effectue actuellement sa première visite en France depuis sa prise de fonction fin juillet, s'est montré ferme sur l'échéance de la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
"Je pense que nous pouvons trouver un accord (...) Quand il y a un référendum, il faut suivre les consignes données par les électeurs. C'est pourquoi nous devons, le 31 octobre, quitter l'UE avec ou sans accord", a déclaré à l'Elysée M. Johnson, appelant à trouver "une solution pragmatique".
A propos du "filet de sécurité" (backstop) au cœur du débat du Brexit, soit le rétablissement d'une frontière dure entre l'Irlande du Nord rattachée au Royaume-Uni et la République d'Irlande, M. Johnson a affirmé qu'"en aucun cas le gouvernement britannique n'ira imposer des contrôles à la frontière".
Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a indiqué que "l'avenir du Royaume-Uni ne peut se trouver qu'en Europe". Il a réaffirmé la position de l'UE, soulignant que les éléments clés de l'accord actuel "ne sont pas des contraintes techniques mais des garanties indispensables à la stabilité en Irlande et à l'intégrité du marché unique, socle du marché européen".
"Nous nous préparons à tous les scénarios, notamment à une sortie sans accord le 31 octobre. Ce n'est pas le choix de l'UE mais c'est notre responsabilité commune à l'égard de nos citoyens et de nos entreprises de nous y préparer", a-t-il poursuivi, précisant qu'"il n'appartenait à aucun pays de l'Union européenne de renégocier cet accord".