Dernière mise à jour à 13h34 le 30/09
La Corée du Sud a exhorté vendredi le Japon à retirer ses revendications territoriales sur les îlots dénommés Dokdo par les Sud-Coréens et Takeshima par les Japonais.
Pour la 15e année consécutive, le Japon a affirmé plus tôt dans la journée dans son livre blanc sur la défense 2019 que ces îlots faisaient partie de son territoire,
Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a fait connaître son énergique protestation contre les revendications territoriales répétées du Japon sur ces terres qui, selon Séoul, font partie de son territoire historiquement, géographiquement et selon le droit international.
Ces îlots sont sous le contrôle de la Corée du Sud depuis que celle-ci y a installé des gardes-côtes en 1954. Tokyo lui en conteste la souveraineté, mais Séoul a indiqué que ces affleurements rocheux ont été une des premières victimes de l'occupation coloniale japonaise de la péninsule coréenne entre 1910 et 1945.
Cette revendication territoriale intervient sur fond de tensions dans les relations avec la Corée du Sud, causées par leurs disputes commerciales et historiques.
Le Japon a en effet durci en juillet ses restrictions sur les exportations vers la Corée du Sud de trois matériaux essentiels à la fabrication de semi-conducteurs et d'écrans de téléphones portables, qui sont cruciaux pour l'économie sud-coréenne.
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