Dernière mise à jour à 14h48 le 06/10
Le bilan de quatre jours de manifestations violentes dans la capitale irakienne, Bagdad, et dans d'autres villes du pays s'est aggravé, passant à 93 morts et près de 4.000 blessés, a annoncé samedi Ali al-Bayati, membre de la Haute-Commission indépendante des droits de l'Homme.
Il a précisé à la presse que le bilan des morts comprenait des membres des forces de sécurité. Selon lui, au moins 3.978 personnes ont été blessées, principalement des manifestants.
Les Irakiens descendent depuis le 1er octobre dans la rue, entraînant des affrontements avec les forces de sécurité à Bagdad et ailleurs. Ils se disent en colère car, deux ans après la défaite de l'Etat islamique, des millions de personnes vivent toujours dans des conditions de plus en plus précaires dans ce pays pourtant riche en pétrole.
Les manifestants réclament une vie meilleure, des opportunités d'emploi et des services de base. Ils attribuent la détérioration de la situation à ce qu'ils estiment être une corruption généralisée et l'incompétence de leur gouvernement.