Dernière mise à jour à 09h11 le 12/10
La National Iranian Tanker Company (NITC) a annoncé vendredi que le pétrolier iranien qui a été ciblé dans la mer Rouge dans la matinée se dirige vers le Golfe dans un "état stable".
"Le navire endommagé, le SABITI, se dirige vers les eaux du Golfe après avoir restauré la stabilité générale", a déclaré la NITC dans un communiqué, cité par l'agence de presse officielle iranienne IRNA.
Deux explosions distinctes ont touché vendredi matin le SABITI dans la mer Rouge, à une petite centaine de kilomètres de la ville portuaire de Djeddah, en Arabie saoudite, a rapporté l'agence IRNA.
Les explosions, qui pourraient avoir été provoquées par des "frappes de missiles", ont sérieusement endommagé le navire, poursuit le communiqué.
Selon la NITC, les explosions ont touché la coque et endommagé les deux réservoirs principaux du navire.
Toutefois, aucun incendie n'a été signalé et l'équipage est "sain et sauf", ajoute le document.
"Le navire reste dans un état stable grâce aux efforts de l'équipage et à l'aide des experts de la NITC", a précisé la compagnie iranienne.
Plus tôt dans la journée, le ministère iranien des Affaires étrangères a fait part de ses préoccupations concernant la marée noire causée par le pétrolier iranien endommagé dans la mer Rouge, qui pourrait provoquer une pollution de l'environnement.
"Les auteurs de cette dangereuse aventure sont responsables de toutes les conséquences, y compris de la pollution subie par l'environnement", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi, dans un communiqué.
Au cours des derniers mois, les pétroliers iraniens ont été confrontés à un certain nombre d'"actions destructrices" dans la mer Rouge, a souligné M. Mousavi.
Des enquêtes sont en cours sur "cette action dangereuse et les résultats seront annoncés ultérieurement", a-t-il déclaré.
Selon PressTV, des responsables iraniens ont déclaré que le déversement de pétrole du navire endommagé a actuellement cessé.
Une source non identifiée a déclaré à l'agence de presse des étudiants iraniens que la frappe avait probablement été causée par un "attentat terroriste".
Par ailleurs, la NITC a rejeté les informations communiquées par les médias selon lesquelles le pétrolier iranien aurait été touché par des missiles tirés d'Arabie saoudite.