Dernière mise à jour à 09h50 le 22/11
Le directeur par intérim de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré jeudi que l'Iran devrait pleinement coopérer avec l'agence.
"Comme je l'ai signalé au Conseil (des gouverneurs) le 7 novembre, l'Agence a détecté des particules naturelles d'uranium d'origine anthropique dans un lieu en Iran non déclaré à l'Agence", a indiqué le directeur général par intérim, Cornel Feruta, dans sa déclaration au Conseil des gouverneurs de l'Agence.
"Nous avons depuis lors poursuivi nos interactions avec l'Iran, mais nous n'avons reçu aucune information supplémentaire et l'affaire reste non résolue", a-t-il poursuivi.
Une réunion entre l'Agence et l'Iran est prévue la semaine prochaine à Téhéran pour discuter de la question, a ajouté M. Feruta.
"Il est essentiel que l'Iran travaille avec l'Agence pour résoudre cette affaire au plus vite. J'appelle l'Iran à pleinement et rapidement coopérer avec l'Agence pour mettre en œuvre son accord de garanties et son protocole additionnel", a-t-il déclaré.
L'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a affirmé plus tôt ce mois-ci que l'Iran avait commencé à injecter du gaz (hexafluorure) d'uranium dans les centrifugeuses de la centrale nucléaire de Fordow, située dans un bunker de montagne à 160 km au sud de la capitale Téhéran.
Cette démarche iranienne constituait la quatrième étape de son désengagement envers ses obligations à l'accord nucléaire de 2015, aussi connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), après que les Etats-Unis se sont retirés de l'accord en 2018.
En vertu de l'accord, l'Iran avait accepté de réduire ses activités nucléaires en échange de la fin des sanctions économiques et financières contre le pays.