Dernière mise à jour à 10h14 le 20/10
Michael Gove, ministre au Bureau du Cabinet britannique, a déclaré lundi qu'il se félicitait de la décision constructive de l'Union européenne (UE) après la confirmation par le bloc régional de l'intensification des négociations avec le Royaume-Uni sur les relations post-Brexit.
"Il est vrai que mon collègue David Frost était en conversation avec Michel Barnier et je pense que Michel Barnier a accepté à la fois l'intensification des pourparlers et également de travailler sur des textes juridiques", a indiqué M. Gove au parlement.
Ses commentaires sont intervenus après que Michel Barnier, le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit, qui a eu une conversation téléphonique avec son homologue britannique David Frost, a tweeté : "J'ai confirmé que l'Union européenne restait disponible pour intensifier les discussions à Londres cette semaine, sur tous les sujets, et sur la base de textes juridiques", ajoutant "Nous attendons maintenant la réaction du Royaume-Uni".
Les négociations entre Bruxelles et Londres ont été plongées dans l'incertitude lorsque les dirigeants du bloc ont appelé la semaine dernière le Royaume-Uni à bouger afin de conclure un accord commercial.
"Il a été rapporté qu'il y a eu une action constructive de la part de l'UE ; je m'en félicite et nous devons évidemment travailler sur la base de l'intensification proposée qu'ils suggèrent", a déclaré M. Gove, ajoutant qu'il préférait regarder vers l'avenir avec optimisme .
L'UE avait précédemment proposé des discussions lundi à Londres, ce qui a été refusé par le Royaume-Uni. Downing Street a indiqué que les discussions ne serviraient à rien tant que Bruxelles n'était pas prête à discuter du texte juridique détaillé.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré la semaine dernière que, le sommet de l'UE à Bruxelles ayant refusé de proposer à Londres un accord "à la canadienne", le Royaume-Uni se préparait à adopter un accord "à l'australienne".
Le terme d'accord "à l'australienne" est un euphémisme pour désigner un échec à conclure un accord de libre-échange, ce qui signifie que le commerce entre la Grande-Bretagne et l'UE dépendrait alors à nouveau des règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à compter de 2021.