Dernière mise à jour à 10h38 le 10/12
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré mercredi qu'il était encore possible de parvenir à un bon accord avec l'Union européenne (UE) sur les relations commerciales post-Brexit, mais qu'il ne pourrait pas accepter les conditions sur lesquelles le bloc régional insistait.
M. Johnson a tenu ces propos lors des questions au Premier ministre de la Chambre des communes, la chambre basse du parlement britannique, en amont de sa visite à Bruxelles plus tard ce mercredi pour un entretien avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, afin de sortir les négociations commerciales post-Brexit de l'impasse.
"Nos amis européens insistent actuellement pour dire que s'ils adoptaient une nouvelle loi à l'avenir que nous ne respectons pas, ils auraient automatiquement le droit de nous punir (...) Et ils insistent pour dire que le Royaume-Uni devrait être le seul pays au monde à ne pas avoir le contrôle souverain de ses eaux de pêche", a relevé M. Johnson.
"Je pense que ce sont des conditions qu'aucun Premier ministre de ce pays ne devrait accepter", a-t-il affirmé.
M. Johnson a assuré que le Royaume-Uni serait "très prospère" avec ou sans accord, même si le Bureau britannique de la responsabilité budgétaire et le gouverneur de la Banque d'Angleterre, la banque centrale britannique, ont suggéré le contraire.
En vue de sortir de l'impasse des négociations commerciales post-Brexit, M. Johnson et Mme von der Leyen se sont entretenus lundi par téléphone pour leur second appel en 48 heures.
"Nous avons demandé à nos négociateurs en chef et à leurs équipes de préparer une synthèse des divergences qui subsistent, afin d'en discuter lors d'une réunion physique qui aura lieu à Bruxelles dans les prochains jours", ont-ils indiqué dans un communiqué publié après cet appel.