Dernière mise à jour à 08h16 le 19/05
En dépit d'une baisse mondiale des cas et des décès pour la deuxième semaine consécutive, la pandémie du nouveau coronavirus est loin d'être terminée dans le monde, a averti lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Dans un certain nombre de pays, la situation continue d'être très préoccupante", a mis en garde Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, lors d'un point de presse virtuel.
Mais la situation épidémique diffère d'une région ou d'un pays à un autre. A ce sujet, l'OMS rappelle "l'énorme fossé qui se creuse". "Dans certains pays où les taux de vaccination sont les plus élevés, on semble penser que la pandémie est terminée, alors que d'autres connaissent d'énormes vagues d'infection", a fait remarquer le chef de l'OMS.
Même certains pays qui avaient réussi à contenir la maladie voient "une augmentation spectaculaire des cas, des hospitalisations et des décès", a-t-il poursuivi, ajoutant que "de nouvelles variantes préoccupantes, des systèmes de santé fragiles, une faible exécution des mesures de santé publique et des pénuries d'oxygène, de dexaméthasone et de vaccins aggravent la situation actuelle".
Dans les pays signalant une hausse des contaminations, l'agence onusienne estime que c'est le moment de revenir à certains fondamentaux. Il s'agit de s'assurer que les gens respectent les mesures de santé publique, notamment la distanciation physique, le port de masques et la prévention des grands rassemblements.
"Même là où les cas de COVID-19 ont chuté, le séquençage génétique est essentiel pour que les variantes puissent être suivies et que les mesures ne soient pas allégées prématurément", a-t-il fait souligné.
Plus largement, la pandémie continue de se propager dans le monde, avec 162.177.376 cas confirmés enregistrés depuis le début de l'épidémie. Selon un décompte établi lundi par l'OMS, la pandémie de COVID-19 a déjà fait près de 3,36 millions de morts dans le monde.