L'ONU va transférer une centaine d'employés d'Afghanistan au Kazakhstan

Une centaine de membres du personnel de l'ONU sont en train de quitter l'Afghanistan pour le Kazakhstan "à la lumière des contraintes de sécurité et d'autres contraintes à Kaboul et dans d'autres régions du pays en ce moment", a annoncé mercredi un porte-parole de l'ONU.

"Ils continueront leur travail à distance", a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole en chef du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, remerciant dans le même temps le gouvernement du Kazakhstan d'avoir hébergé un bureau distant temporaire de la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan.

"A la lumière des contraintes sécuritaires et autres à Kaboul et dans d'autres parties du pays en ce moment, il a été décidé de déplacer une partie du personnel de l'ONU hors du pays", a-t-il indiqué. "Le personnel retournera en Afghanistan si les conditions le permettent."

M. Dujarric n'a pas précisé le nombre ou les lieux exacts où travaillaient les membres du personnel international, mais a précisé aux journalistes lors d'un point de presse régulier que tous ceux qui sont transférés sont des membres du personnel international, au nombre d'environ 100.

Le décompte public le plus récent des membres du personnel de toutes les agences des Nations Unies travaillant en Afghanistan donne un total d'environ 1 200 personnes, composées d'environ 800 ressortissants afghans et 300 employés internationaux.

"L'ONU s'est engagée à rester et à apporter son soutien au peuple afghan au moment où il en a besoin", a poursuivi le porte-parole. "La majorité du personnel humanitaire reste en Afghanistan, afin de fournir une assistance vitale à des millions de personnes dans le besoin".

Il a expliqué que le travail à distance au Kazakhstan apportera un soutien étroit au travail continu de la famille des Nations Unies sur le terrain en Afghanistan.

"Il s'agit d'une mesure temporaire destinée à permettre à l'ONU de continuer à fournir une assistance au peuple afghan avec le moins de perturbations tout en réduisant les risques pour le personnel de l'ONU", a conclu M. Dujarric.