Dernière mise à jour à 09h25 le 27/08
La circulation du virus est en constante diminution depuis quelques jours de l'ordre d'environ moins 15% en une semaine, a indiqué jeudi le ministre français de la Santé Olivier Véran, lors d'une conférence de presse.
La France compte à ce jour plus de 11.000 personnes hospitalisées pour COVID-19, dont 2.200 en état grave au service de soins critique et de réanimation. Mais "2.200 patients en réanimation, c'est près de trois fois moins que lors de la première vague", a fait remarquer le ministre, appelant toutefois à la vigilance en cette fin des vacances qui pourrait favoriser les brassages de population.
Le pire a ainsi été évité en métropole grâce à la vaccination massive de la population qui " nous a collectivement protégé", a indiqué M. Véran. "Si nous n'avions pas pu compter sur un vaccin, si nous n'avions pas mené une vaste campagne de vaccination pour toute la population, la quatrième vague aurait pu être la pire des vagues que nous ayons connues", a-t-il poursuivi.
Selon lui, la quatrième vague est pour l'essentiel une épidémie qui tue les non vaccinés. Les hôpitaux sont remplis de patients non vaccinés, les services d'urgence interviennent pour des patients non vaccinés et les décès touchent des patients non vaccinés.
Le ministre de la Santé a évoqué la situation "dramatique" des territoires ultramarins pour souligner l'importance de la vaccination. "Une partie conséquente de la population des Antilles françaises doute du vaccin, de son efficacité", a-t-il dit.
Les dégâts sanitaire y sont considérables : "les lits de réanimation ont été multipliés en urgence par quatre à six, grâce à l'envoi de renfort de plusieurs centaines de soignants. Nous multiplions également les évacuations sanitaires", a déclaré le ministre Véran.
Le gouvernement français veut désormais aller au-delà de son objectif de 50 millions de vaccinés d'ici la fin de l'été. "Nous avons franchi ce soir la barre des 48 millions de vaccinés", a affirmé le ministre de la Santé.
La campagne de rappel vaccinal (3e dose) sera lancée dès le mois de septembre. Cette reprise de la vaccination concernera d'abord les personnes âgées de plus de 65 ans ou encore les personnes à risques de formes graves de la COVID-19, a annoncé M. Véran.