Ce rassemblement se tenait en contrastre des visites par au moins deux ministres japonais au sanctuaire de Yasukuni. Jeudi, le Premier ministre Shinzo Abe a également envoyé une offrande rituelle sur ce lieu très controversé.
Ces visites qui chaque année indignent la Chine et la Corée du Sud, le fait d'honorer le sanctuaire des dirigeants japonais reconnus coupables de crimes de guerre pendant la seconde guerre mondiale, et rendant également hommage à tous ceux qui sont morts au nom de l'empire japonais.
Mais cela intervient à un moment où les sondages montrent des relations pessimistes entre la Chine et le Japon, quant à l'avenir de la coopération économique entre les deux pays, en raison de la détérioration des relations bilatérales.
«Les relations entre la Chine et le Japon étant très tendues cette année, je me sens obligé de participer à cette assemblée de paix», a déclaré Matsuoka Tamaki, responsable du Club japonais Nanjing éternelle gratitude.
Pour Tomita Minori, un étudiant japonais diplômé de l'Université de Nanjing : «C'est la première fois que je me joins ce rassemblement pour paix. J'espère vraiment pouvoir revenir l'année prochaine».
«Si je ne peux pas venir en Chine, je rendrai hommage aux victimes de la guerre par d'autres moyens».
Jeudi, la commémoration avait commencé par une offrande de couronnes, suivie d'un minute de silence et d'un discours des chercheurs chinois et japonais.
Zhu Chengshan, le conservateur du Mémorial de Nanjing, a applaudi les efforts du groupe japonais.
«Leur esprit de faire respecter la justice et d'un fort désir de paix est admirable», a-t-il dit.
Depuis 2002, la capitale du Jiangsu organise une rencontre annuelle demandant à tous de s'opposer à la guerre et de promouvoir la paix.
Des services commémoratifs ont également lieu chaque année à Nanjing le 13 décembre, jour anniversaire du massacre de Nanjing.