A partir de l'année prochaine, le gouvernement de la ville limitera encore le nombre de véhicules admis dans certaines régions de la ville durant certaines périodes de la journée, a-t-il précisé.
« Afin de réduire les émissions polluantes sur les routes, nous avons mis en place un mécanisme de marché permettant de diminuer le taux d'utilisation des voitures », explique Li Kunsheng, un responsable de l'environnement, cité par Xinhua.
Beijing, tout comme Shanghai, Guangzhou et Guiyang, réfrène d'ores et déjà les ventes de nouvelles voitures, et six villes supplémentaires du pays vont leur emboîter le pas, avait déclaré l'Association des automobilistes de Chine au mois de juillet.
Les constructeurs tels que Volkswagen AG, General Motors, Toyota et Ford ont tous annoncé qu'ils étaient en train de se tourner vers les villes chinoises de niveau inférieur, dès lors que la croissance des ventes dans les principales villes du pays, comme Beijing et Shanghai, commençait à stagner.
D'autres mesures qui seront introduites dans le but de purifier l'air de Beijing prévoient, entre autres, d'exiger que 1200 entreprises polluantes modernisent ou ferment une partie ou l'ensemble de leurs installations d'ici 2016.
« Dans les régions et secteurs qui ne parviennent pas à respecter les objectifs fixés en matière de réduction de la pollution, plus aucun nouveau projet émettant des polluants atmosphériques principaux ne recevra d'homologation à partir de 2013 », a déjà mis en garde le Bureau de la protection de l'environnement.
« Les sociétés qui enfreindront les normes environnementales se verront interdire l'octroi de prêts bancaires, de collectes de fonds via les introductions en bourse et de déductions de la TVA dès cette année. »
A Beijing, les fumées rejetées par les usines et les centrales de chauffage, les vents en provenance du désert de Gobi et les émissions de millions de véhicules peuvent se combiner et envelopper la ville d'un linceul de pollution pendant plusieurs jours d'affilée.