L'Union européenne (UE), les États- Unis et le Canada ont signé vendredi, lors d'une rencontre de haut niveau, un accord de coopération dans la recherche sur l'océan Atlantique, dont le but est de mieux comprendre cet océan et de promouvoir une gestion durable de ses ressources.
"L'énorme potentiel économique de l'Atlantique reste largement inexploré. Nous en savons sans doute plus sur la surface de la lune et de mars que nous n'en savons sur les fonds marins. Cette alliance peut grandement contribuer à relever des défis tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire," a déclaré la commissaire européenne pour la recherche, l'innovation et la science, Máire Geoghegan-Quinn, s'exprimant lors d'une conférence à l'Institut marin irlandais de Galway.
"Notre grand défi est de captiver, d'éduquer et d'encourager une génération de pionniers marins, qui considéreront l'océan avec autant de fascination et d'ambition que les générations précédentes considéraient l'espace," a-t-elle affirmé.
La commissaire a également dit que l'Union européenne continuait d'être engagée en faveur de la recherche scientifique maritime et qu'environ 1,9 milliard d'euros était consacré chaque année à la recherche marine et maritime au sein de l'UE.
L'accord, intitulé la déclaration de Galway sur la coopération dans l'océan Atlantique (Galway Statement on Atlantic Ocean Cooperation), vise à aligner les efforts d'observation océanographique des trois partenaires. Selon l'accord, les trois partenaires devront partager les données d'observation récoltées, coordonner l'action des observatoires, promouvoir la mobilité des chercheurs et définir ensemble les priorités de recherche futures.