A Beijing, un plan de réforme du gaokao, l'examen national d'entrée à l'université, a divisé les experts, qui sont en désaccord sur le fait d'accorder moins d'importance aux compétences en langue anglaise.
La Commission municipale de l'Education de la capitale, a déclaré lundi que les résultats du gaokao, pour les matières comme l'anglais et le chinois, vont changer à Beijing à partir de 2016. La note globale pour l'anglais sera ramenée de 150 à 100, alors que le total des points pour le chinois va augmenter de 150 à 180.
D'autres provinces, y compris le Jiangsu et le Shandong, ainsi que la municipalité de Shanghai, se préparent également pour leurs propres réformes de l'examen.
Selon la Radio nationale chinoise, le Shandong annulera l'écoute pour la langue anglaise dans son épreuve .
Certains rapports locaux dans le Jiangsu ont également indiqué que l'anglais ne serait pas inclus dans le gaokao à l'avenir, mais les autorités ont plus tard nié cette suppression, expliquant que l'idée n'était qu'une proposition.
Les experts ont des opinions vraiment divergentes par rapport aux diverses propositions.
Hu Ruiwen, un membre du Comité consultatif de l'éducation nationale, a déclaré qu'un tel changement serait un signal fort donné aux élèves pour qu'ils accordent plus d'attention à leur langue maternelle, qu'à une langue étrangère. «Les élèves passent maintenant trop de temps à étudier l'anglais, mais tous n'aiment pas ou n'auront pas forcément l'occasion de se rendre à l'étranger».
En ajoutant : «D'autre part, la langue maternelle est utilisée dans tous les aspects de la vie et du quotidien des élèves, il est donc important pour tous les étudiants de d'abord bien apprendre la langue chinoise».
Pour Xiong Bingqi, vice-président de l'Institut de recherche sur l'éducation du 21e siècle , le fait de changer le total des points n'affectera pas les connaissances des élèves sur ces sujets.
«Je ne pense pas qu'une augmentation du nombre total de points du chinois encouragera les élèves à améliorer leur capacité d'application pour la langue», a noté le responsable. «Au lieu de cela, cela obligera les élèves à s'efforcer d'obtenir une note plus élevé pour l'épreuve du chinois».
Il existe également des différences d'opinion entre les élèves et les parents.