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JO de Pyeongchang : premier cas de dopage avec un patineur japonais

le Quotidien du Peuple en ligne | 14.02.2018 09h06

Le patineur de vitesse sur courte piste japonais Kei Saito a été testé positif à un diurétique interdit dans le premier cas de dopage des JO de Pyeongchang. Kei Saito, un remplaçant de l'équipe de relais de 5000 mètres, a été testé positif à l'acétalozamide, une substance qui peut être utilisée pour traiter des problèmes médicaux comme le glaucome et le mal d'altitude, mais qui peut également masquer l'utilisation d'autres substances interdites. Le Tribunal arbitral du sport a révélé l'affaire le 13 février, affirmant que le patineur japonais « a accepté sur une base volontaire d'être provisoirement suspendu et de quitter le village olympique ».

Kei Saito n'avait participé à aucune course avant que le résultat du test d'un échantillon d'avant compétition ait été confirmé. Le Tribunal arbitral du sport a annoncé que son jury chargé des affaires de dopage olympique rendrait un verdict final après la fin des jeux. De son côté, le Comité olympique japonais -pour qui c'est une première- a précisé que Kei Saito avait été testé après s'être entraîné le 4 février, juste avant d'aller se coucher dans le village des athlètes. Dans un communiqué, le sportif japonais a nié intentionnellement s'être dopé et a déclaré qu'il était « extrêmement choqué » par les résultats. « Je n'ai jamais songé à me doper. Je n'ai jamais utilisé de stéroïdes anabolisants, donc je n'ai jamais eu besoin d'essayer de le cacher », a-t-il dit dans le texte.

Il a dit avoir accepté la suspension provisoire parce que « je ne veux pas déranger mes coéquipiers aux Jeux olympiques ... et je quitte volontairement l'équipe et le village des athlètes ». Yasuo Saito, vice-président du Comité olympique japonais, a déclaré que le Tribunal arbitral du sport allait aider le patineur de 21 ans à laver son honneur après les Jeux olympiques. « À ce stade, tout ce que nous savons, c'est que l'échantillon A et l'échantillon B ont été testés positifs. Il nous est impossible de soumettre des preuves qui prouvent le contraire pendant le temps limité », a dit le chef de la délégation japonaise. « C'est pourquoi nous avons dû prendre une mesure provisoire. La violation des règles antidopage n'a pas été prouvée, donc rien n'est encore décidé ».

« Kei Saito n'a aucune idée de la raison pour laquelle cela s'est produit, alors en tant qu'équipe olympique japonaise, nous continuons à faire tous les efforts pour prouver qu'il n'y a pas eu de violation des règles de la part de Kei Saito », a encore dit le responsable de l'équipe olympique japonaise ».

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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