 |
Des spécialiste du sida ont exhorté des punitions plus sévères pour les hôpitaux chinois refusant le traitement de patients atteints du VIH / SIDA.
«Les discrimination liées au VIH dans les hôpitaux pourraient coûter des vies et est sans fondement. Jusqu'à présent, aucun médecin n'a contracté le virus après avoir effectué un traitement médical, y compris les opérations pour les personnes vivant avec le virus du sida», a déclaré Wu Zunyou, directeur du Centre national pour le contrôle et la prévention du sida et des maladies transmises sexuellement.
Wu a fait ces déclarations au China Daily mercredi, en réponse à un récent scandale médicale impliquant une discrimination quant au VIH/sida dans les établissements médicaux.
Un homme de 25 ans, Xiaofeng (pseudonyme), a été contraint de cacher sa séropositivité pour bénéficier d'une chirurgie du cancer du poumon après avoir déjà été rejeté par deux hôpitaux, ont rapporté mercredi les Nouvelles de Beijing.
La Chine a publié des règlements sur le traitement du VIH/sida et de traitement en 2006. Les règlements stipulent que les hôpitaux ne peuvent pas refuser de traiter une maladie au motif que le patient est séropositif.
«Toutefois, la règle n'est pas totalement entrée en vigueur, étant donné que les hôpitaux peuvent trouver d'autres raisons de refuser de traiter ces patients», a déclaré Wu, exhortant les hôpitaux à pratiquer l'auto-discipline et les autorités sanitaires à punir les contrevenants.
Le 12 novembre, un hôpital de Tianjin qui avait opéré Xiaofeng d'un cancer du poumon, s'est aperçu plus tard qu'il avait falsifié ses dossiers médicaux, cachant sa séropositivité.
Li Hu, responsable de Haihezhixing, une organisation non gouvernementale basée à Tianjin, qui aide les porteurs du VIH dans les communautés locales, a posté un message à propos de l'incident sur son microblog le 13 novembre.
"L'homme n'avait pas d'autre choix que de modifier son dossier médical après que l'Institut du Cancer et l'Hôpital de l'Université médicale de Tianjin aient refusé de l'opérer», en expliquant dans son message: «C'est seulement de cette façon qu'il pouvait éviter le test sanguin post-opératoire et bénéficier de l'opération chirurgicale».
Selon la note de frais que Li a fournis aux médias, Xiaofeng est resté à l'hôpital pendant plus de deux semaines. Il est indiqué qu'il atteint du virus du sida, et n'a "pas été apte à subir une intervention chirurgicale".
L'homme s'est ensuite rendu à l'hôpital de Beijing Ditan, un établissement spécialisé dans le traitement des maladies infectieuses, notamment le VIH/sida. Cependant, l'hôpital Ditan n'a pas de département thoracique et ne pouvait donc opérer sur l'homme, a expliqué M. Li.
«J'ai connu Xiaofeng le 6 novembre, quand il a voulu de demander une intervention chirurgicale dans les deux hôpitaux», a-t-il dit. "Un autre porteur du VIH m'a appelé et m'a raconté son histoire».
Li savait que Xiaofeng avait décidé de truquer le dossier médical qu'il avait obtenu de l'hôpital du cancer et de le soumettre à un troisième hôpital. «Notre stratégie était d'obtenir l'accord pour l'opération chirurgicale et d'attendre la fin de l'opération pour dévoiler qu'il était séropositif».
Li a refusé de révéler le nom de l'hôpital où le jeune homme à subi l'intervention chirurgicale, mais a déclaré que le chef de l'établissement était «furieux» quand le père de Xiaofeng a annoncé la séropositivité de son fils.
Xue Lei, porteur du VIH et aussi bénévole à Aizhifangzhou, un groupe de défense à Beijing pour les personnes atteintes du VIH-SIDA, a déclaré que l'incident est loin d'être le premier du genre.
«Nous avons vu de nombreux cas où les hôpitaux ont refusé la chirurgie pour les porteurs du VIH. La cause profonde, c'est qu'ils ont peur d'être infectés par le virus", a-t-il reconnu.
"J'ai été gravement blessé dans un accident de voiture en 2010 et cela nécessitait une urgente opération. Lorsque le résultat du test sanguin est arrivé après la chirurgie, l'hôpital m'a dit que je devais me rendre dans un autre établissement pour un traitement ultérieur, un lieu spécialisé pour traiter le virus du Sida.
Après seulement sept jours, j'ai été contraint de quitter l'hôpital, alors que j'avais besoin d'au moins un mois pour récupérer.
"Malgré la règlementation, il n'existe pas de sanction contre les hôpitaux lorsque de tels incidents se produisent», a expliqué Xue Lei.
Russkie Vitiazi à l' Airshow China 2012
Le P 150, premier jet privé chinois inauguré 
Le Gulfstream G450
Zhuhai accueille les trois taïkonautes 
Portrait du drone chinois
Rencontre avec Jacques Bothelin
Twitter
Facebook
RSS
