A l'approche de l'été, les marchés de nuit, composés de divers étals, sont de nouveau populaires dans les villes chinoises. Parmi les marchands, on trouve maintenant également des cols blancs. Pendant la journée, en costume, ils sont employés d'entreprises, alors que la nuit, ils sont devenus commerçants, en installant un étal sur la route pour vendre leurs marchandises.
Récemment, le centre d'enquêtes sociales du journal « China Youth Daily » a mené une enquête via China.org.cn et Sohu.com, en interviewant 1 891 personnes. Selon le résultat, 79,2% d'entre eux ont remarqué des marchands cols blancs, alors que 68,1% d'entre eux approuvent cette action.
Pourquoi les cols blancs deviennent-ils marchands ?
M Wu Sheng est originaire du Henan et habite à Shenzhen (province chinoise du Guangdong) depuis 15 ans. Il est directeur de recherches et développements dans une société et touche un salaire mensuel de 10 000 yuans. Dans le soir, il vend des marchandises sur le marché de nuit depuis 8 ans. « Chaque soir, la rue près de chez moi est bondée de divers étals. J'y vends des vêtements, des collations et des fruits. Si les affaires sont bonnes, je peux gagner 5 000-6 000 yuans chaque mois. » a révélé Wu Sheng.
Selon l'enquête, 79,1% des gens ont remarqué des marchands cols blancs, alors que 73,6% des gens ont confirmé qu'il y a des marchands cols blancs parmi leurs connaissances, et 13,4% ont révélé qu'il y en a beaucoup autour d'eux.
Pourquoi les cols blancs vont-ils vendre les marchandises sur les marchés de nuit ? Selon les interviewés, les raisons sont les suivantes : augmenter leurs revenus (69,6%), gagner de l'expérience pour créer leur propre affaire (45,7%), avoir une vie différente (46,3%), obtenir le sens de succès dans la vente (25,3%) et utiliser leur temps libre (22,7%).
Selon un expert, de nos jours, il existe un grand écart de revenus parmi les cols blancs. Pour certains qui touchent un salaire bas, la pression de vie dans la ville les pousse à gagner plus d'argent pour améliorer leur vie. D'autre part, maintenant, les générations post-85 et post-90 sont entrées sur le marché de l'emploi. Pour ce jeune groupe qui préconise la personnalisation, l'autonomie et la liberté, cette affaire, bien qu'elle soit petite, est plus attirante, étant donné qu'elle leur accorde l'autonomie.
68,1% des gens approuvent l'activité du soir des cols blancs
Selon l'enquête, 68,1% des gens approuvent l'activité du soir des cols blancs. D'après eux, cela facilite et enrichit la vie. 8,5% sont contre, estimant que ces cols blancs menacent les autres marchands.
Wang Jingjing a révélé au journaliste qu'elle était timide quand elle a commencé à faire des affaires sur les marchés de nuit, et elle ne voulait non plus que ces camarades apprennent cela. Pourtant, cette affaire lui a apporté le sens du succès et la fierté et elle a déjà rejeté ses soucis.
« Cela n'est pas une affaire simple. Il faut reconstituer le stock, vendre et tenir les comptes. Tout cela demande du temps et va sans doute produire des effets négatifs sur le travail de la journée. » a remarqué l'expert. Si l'on ne peut pas trouver un équilibre, il faudra en choisir un. « On dit qu'il ne faut pas avoir peur avant 35 ans et il ne faut pas regretter après 35 ans. Le plan professionnel n'a pas de normes absolues. Il faut décider lequel est le plus important. Si l'activité de nuit facilite votre plan professionnel, il faut continuer. Mais si cela ne correspond pas à votre objectif professionnel, il vaut mieux l'arrêter. »