Le conducteur parlait au téléphone avec un collègue, et semblait également regarder un plan, alors que son train roulait à 153 kilomètres/heure, soit près de deux fois la limite de vitesse. Quand soudain, ce fut la catastrophe.
Il a freiné trop tard.
Le train, transportant 218 passagers dans huit voitures, a déraillé et a percuté un mur de béton, tuant 79 personnes.
Mardi, les premiers résultats de l'enquête montrent après l'analyse des boites noires du train, que l'erreur humaine semble être la cause de la pire catastrophe ferroviaire en Espagne depuis des décennies.
Le déraillement s'est produit près de la ville de Santiago de Compostelle, au nord-ouest du pays, le 24 juillet dans la soirée. Les 66 personnes blessées dans l'accident sont toujours hospitalisées, dont 15 dans un état critique.
Selon les derniers détails, le conducteur Francisco Jose Garzon Amo a reçu l'appel d'un responsable de la compagnie nationale ferroviaire Renfe sur son téléphone de travail dans la cabine, et non sur son téléphone portable personnel, pour lui indiquer l'approche à adopter quant à sa destination finale.
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