Une étude du Crédit Lyonnais Securities Asia Ltd montre que cette quantité pourrait augmenter de près de 4 million par an.
La Chine compte environ 10,2 millions de logements vide, et ce nombre pourrait augmenter de 3 à 4 millions par an, selon le CLSA.
Si cette estimation est exacte, cela signifie que le taux d'inoccupation en Chine était de 15% l'année dernière, soit 5 points de pourcentage de plus que le niveau moyen aux Etats-Unis.
D'après le CLSA, les taux d'inoccupation varient entre les villes chinoises.
Dans les villes de premier rang, comme Beijing et Shanghai, le taux était de 10%. Et celui dans les villes de deuxième et de troisième rang comptées comme groupe était de 16%.
Ordos, en Mongolie intérieure -parfois qualifiée dans les médias de "ville fantôme"- possède le taux d'inoccupation le plus élevé, a 23%.
Savoir combien de logements sont vides est une devinette très difficile, parce que les autorités statistiques ne fournissent pas de chiffres.
Mais c'est aussi un nombre crucial, car le nombre de logements vacants est directement lié à l'étendue de l'offre excédentaire et donc la taille d'une bulle, si elle existe, sur le marché immobilier.
Les inquiétudes concernant une offre excédentaire ont augmenté après la frénésie de construction urbaine au cours des dernières années, suivies par les reportages des médias montrant des communautés résidentielles sombres dans la nuit.
L'estimation du CLSA est parmi les plus conservatrices, avec d'autres estimations fixant un taux de vacance allant de 20 à 30%. Une étude menée par l'Université de Beijing en 2013 a indiqué qu'une famille chinoise moyenne possède 100 mètres carrés d'espace de vie, et 10% des propriétaires possèdent deux ou plusieurs résidences.