Aruna Shanbaug. [Photo: la presse britannique] |
L'Indienne Aruna Shanbaug souffrait d'atteintes au cerveau et était dans le coma depuis qu'elle avait été agressée sexuellement par un employé d'un hôpital en 1973. L'homme, un garçon de salle, l'avait laissée pour morte dans un sous-sol, où on l'avait retrouvée onze heures plus tard, aveugle et atteinte de graves liaisons cérébrales. Elle avait alors 25 ans.
Après le viol, elle avait passé quarante-deux ans dans un état végétatif, et son cas avait poussé l'Inde à faire évoluer sa législation sur l'euthanasie. Le lundi 18 mai, Aruna Shanbaug, à l'âge de 67 ans, est décédée à la suite d'une pneumonie dans l'hôpital de Bombay où elle était traitée depuis des années.
Son calvaire avait marqué le débat sur l'euthanasie, non autorisée en Inde. En 2011, la justice avait finalement autorisé «l'euthanasie passive» dans certains cas. Mais elle fut refusée à Aruna Shanbaug, étant donné que la demande n'avait pas été formulée par un membre de sa famille.