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Criminalité à l’étranger : persona non grata (2)

( Source: La Chine au présent )

07.07.2015 10h05

Lutte contre la drogue

La Chine fait face à un défi juridique : la production de drogue se trouve à l'étranger, mais certaines transactions impliquent des Chinois, et d'autres, des étrangers. La coopération internationale est donc indispensable à la Chine qui souhaite se montrer inflexible avec les trafiquants de drogue.

En 2013, la Chine a négocié avec le Laos, le Myanmar et la Thaïlande. Les quatre parties sont parvenues à un projet global de lutte conjointe contre la drogue dans le bassin du Mékong. Dans le cadre de l'opération « Chenal en paix », la police a pu confisquer plus de 60 kg de méthamphétamines et Liu Jun, un trafiquant influent dans le Nord du Myanmar, a été arrêté.

La Chine s'efforce aussi de réduire la dépendance des régions limitrophes à l'économie de la drogue. Grâce à la surveillance par satellite et des enquêtes sur place, la culture du pavot a pu être cartographiée sur une période de sept années consécutives dans le nord du Myanmar et de deux années consécutives dans le nord du Laos. Dans le cadre d'une initiative de reconversion, 500 millions de yuans ont été investis dans plus de 200 projets de cultures de substitution dans ces deux régions.

Partage de l'expérience chinoise

Pour lutter contre la criminalité transfrontalière, la Chine a lancé une coopération policière internationale. Fin octobre 2014, des relations de coopération policière bilatérale étaient établies avec 83 pays et unités territoriales, assorties d'un mécanisme de rencontres régulières avec les départements de police intérieure de 31 pays. Des agents de police chinois assument des fonctions de haut rang au service du maintien de la paix, tant au siège des Nations unies que dans des zones de mission. La police chinoise joue également un rôle de plus en plus important au sein des organismes d'Interpol et de l'OCS.

Et de fait, la coopération avec différents pays porte ses fruits. Dans le cadre de la coopération avec les États-Unis, on peut citer le Traité d'assistance judiciaire mutuelle. De bonnes relations et un mécanisme de dialogue efficace ont été établis. Le Groupe mixte de liaison pour la coopération en matière d'application des lois (JLG) fondé en 1998 sert de principale plate-forme à la coordination et à la communication entre les deux parties.

La coopération sino-russe s'approfondit elle aussi. Les accords passés au niveau central sont désormais déclinés à l'échelon provincial, et les deux parties ont mis en place des mécanismes de coopération bien rodés. Depuis plusieurs années, le Département de la sécurité publique du Heilongjiang et les services des affaires intérieures des régions frontalières et littorales de Russie entretiennent une coopération quotidienne dans le domaine de la lutte contre la criminalité transfrontalière.

Grâce à cette coopération, certains pays espèrent profiter de l'expérience chinoise. Le 20 avril dernier, avant sa visite en Chine, William Kiprono, directeur du Service kenyan pour la vie sauvage, a formulé son souhait de nouer un partenariat stratégique avec la Chine pour la protection des animaux sauvages. Le Kenya aspire à emprunter l'expérience de la Chine qui, par ses techniques et son expérience, se trouve aux tout premiers rangs mondiaux en termes de protection des habitats de la faune sauvage.

« Dans un contexte où le braconnage et la contrebande sont devenus des questions globales, notre coopération avec la Chine vise à promouvoir la protection de la faune et de la flore. Aujourd'hui, notre partenariat donne des résultats probants », a-t-il expliqué.


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