Des taxis autonomes électriques pourraient réduire de manière significative les émissions de gaz à effets de serre des véhicules légers aux Etats-Unis dans les 20 prochaines années, selon un article publié lundi par le journal britannique Nature Climate Change.
Les grands fabricants d'automobiles et les entreprises technologiques cherchent de plus en plus des manières de rendre les véhicules plus autonomes. Google a annoncé son intention de sortir un véhicule pleinement autonome dès 2017.
Des flottes de ces véhicules pourraient, en théorie, réduire les émissions dans le secteur du transport en faisant plus de voyages, prévoyant les trajets les plus efficaces et intégrant pleinement les systèmes d'énergie électrique.
Les chercheurs du Laboratoire national Lawrence Berkeley ont modélisé l'impact potentiel de ces flottes de véhicules sur les émissions du secteur des transports aux Etats-Unis sur la base de l'intensité des gaz à effets de serre pour l'essence et l'électricité en 2014 et de projections pour 2030.
Leurs résultats montrent que passer à des taxis autonomes pourrait amener à des réductions d'émissions par véhicule de 87 à 94% par rapport aux véhicules actuels conduits de manière conventionnelle, et de 63 à 82% par rapport aux véhicules hybrides qu'on projette pour 2030.
Ces émissions réduites découleraient principalement des futures baisses d'émissions en production d'électricité, de la plus petite taille des véhicules et des plus longues distances parcourues, a expliqué Jeffery Greenblatt, l'un des auteurs de l'article.