Dernière mise à jour à 14h57 le 13/12
Le quartier de CBD de Beijing vu de nuit. [Photo / IC] |
Selon un rapport publié lundi, si les gens habitant dans les villes de premier rang vivent sous une pression croissante, les petites villes pourraient ne pas être pour autant l'endroit idéal pour y échapper.
L'enquête en question, intitulée « Rapport annuel sur la mentalité sociale en Chine 2016 », publiée par l'Académie chinoise des sciences sociales, montre que les personnes vivant dans les villes de premier rang -Beijing, Shanghai, Guangzhou et Shenzhen- souffrent d'une pression économique beaucoup plus élevée que dans les petites villes.
Les statistiques sont basées sur une enquête menée auprès de 15 870 personnes dans toute la Chine en août et septembre.
Néanmoins, a souligné le rapport, si la vie dans les villes de premier rang est très stressante, les villes de quatrième rang et d'un niveau encore inférieur ne sont pas suffisamment bonnes non plus, car il y a moins de possibilités d'emploi lorsque les relations jouent un rôle important dans tous les aspects de la vie.
Ces villes connaissent une pression économique proche du niveau moyen national en termes de revenu, d'éducation, de services médicaux et de soins aux personnes âgées, tandis que le stress lié à la famille et aux relations humaines y est plus élevé que dans les villes de deuxième et troisième rang.
Le rapport a constaté que les villes de troisième rang sont des endroits les plus agréables.
Selon le rapport, ceux qui habitent dans les villes de troisième rang connaissent un stress en matière de finances et de relations humaines relativement faible, et jouissent d'un environnement social et naturel, d'infrastructures et de relations humaines de meilleure qualité.