Dernière mise à jour à 16h37 le 21/08
Wang Zhibing traite un enfant mauritanien dans un hôpital à Kiffa, en Mauritanie. |
Le 4 août 2017, après avoir passé une année d'assistance médicale en Mauritanie (nord-ouest de l'Afrique), Wang Zhibing est retourné à Harbin, sa ville natale dans la province chinoise du Heilongjiang.
«Lorsque je suis sorti de l'avion, l'air frais était si relaxant, malgré la chaleur de l'été», a confié Wang, qui a connu des températures dépassant les 50 ° C en Afrique.
L'homme de 45 ans, médecin en chef adjoint du département de chirurgie générale de l'Hôpital des enfants de Harbin, a reçu plus de 1 400 patients et effectué des centaines d'opérations à l'hôpital de Kiffa, une ville du sud de la Mauritanie.
Le programme d'assistance médicale en Mauritanie a été lancé par la province du Heilongjiang en 1968. A ce jour, plus de 800 médecins chinois ont été envoyés dans le pays dans 32 groupes distincts.
Avant de partir, Wang a fait des recherches sur la Mauritanie, en particulier dans la ville où il serait affecté.
«Je me suis préparé pour les prochains défis à venir, des conditions climatiques extrêmes aux graves épidémies. Mais lorsque nous avons atterri à Kiffa, nous avons été submergés par une série de difficultés dépassant notre imagination », a-t-il confié.
«Il y avait des moustiques et d'autres insectes que nous n'avions pas vu en Chine».
Kiffa, avec un climat de désert tropical, est extrêmement chaud et sec. «S'adapter à la grande différence de température entre Harbin et Kiffa a été un grand défi. Et des tempêtes de sable commençant soudainement, sans avertissement.»
Un tel environnement naturel a également rendu difficile l'achat de fruits et de légumes frais.
«Sur les marchés locaux, vous ne pouvez acheter que des oignons, des pommes de terre et des choux», a expliqué Wang. «Chaque mois, nous avons eu la chance d'acheter d'autres produits, comme des poivrons, des tomates et des ciboulettes chinoises, dans la capitale, Nouakchott, à 700 kilomètres de là. »
Les médecins chinois sont chaleureusement accueillis par les résidents locaux.
«Pour les locaux, les docteurs chinois peuvent sauver une vie en toutes circonstances», a indiqué Wang Zhibing, ajoutant que presque tout le monde était capable de dire en mandarin «bonjour, docteur chinois».