Le Premier ministre malgache Kolo Roger préside désormais le Comité interministériel nouvellement formé cette semaine, chargé de l'assainissement de la filière bois de rose et bois d'ébène, indique jeudi un communiqué de presse de la primature malgache publié jeudi.
Le comité réunit le ministre de la Défense nationale, le des Affaires étrangères, le ministre de la Justice, le ministre des Finances et du Budget, le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, le ministre de la Sécurité publique, le ministre de l'Environnement, le ministre de l'Ecologie et des Forêts, le ministre du Commerce et de la Consommation, le ministre des Transports et de la Météorologie, le ministre de l'Artisanat, le ministre de la Culture et du Patrimoine et le secrétariat d'Etat chargé de la gendarmerie.
"Le gouvernement que je dirige est mobilisé et prendra ce trafic illicite à bras le corps jusqu'à ce qu'il cesse. Mais le gouvernement ne peut pas le faire tout seul", a martelé le premier ministre.
"Le gouvernement refuse l'inaction et l'impuissance face à la gravité de la situation concernant le trafic de bois de rose", a-t- il souligné.
Selon le Dr Kolo Roger, "ce plan d'action volontariste, validé en conseil de gouvernement, traduit toute la détermination et l' engagement du gouvernement à en finir enfin avec ce qu'il qualifie de scandale environnemental".
"Le président de la République, Hery Rajaonarimampianina fait de la lutte contre l'exploitation illicite de nos ressources naturelles un sujet de préoccupation majeur et un domaine d' actions prioritaires. Toutefois, la lutte ne peut être gagnée sans l'implication au plus haut niveau des responsables des différentes administrations", a rappelé le Premier ministre malgache.
Un appel a été donc lancé à l'endroit des partenaires techniques et financiers sollicitant leur adhésion et leur appui au plan d'action afin qu'ils fassent partie, eux aussi, de la chaine anti-trafic qui vient de se constituer.
La coupe, l'exploitation et le transport de bois de rose, considéré comme de bois précieux, sont interdits à Madagascar depuis le mois de mars 2010.