L'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), groupe constitué de certains pays est-africains et qui ont offert ses bons offices aux belligérants sud-soudanais, a condamné samedi de nouveaux combats à Renk et à Malakal, dans l'Etat du Haut-Nil.
Les combats ont eu lieu moins d'un mois après la signature d'un accord de cessation des hostilités, le 25 août 2014.
Selon une déclaration de l'IGAD, qui regroupe l'Ethiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud et l'Ouganda, les envoyés spéciaux de l'IGAD aux négociations sud-soudanaises regrettent cette tournure et appellent les deux parties à cesser immédiatement les combats.
Pour l'IGAD, les nouveaux affrontements visent à dérailler la 6ème session de la seconde phase des négociations de paix.
Seyoum Mesfin, président du processus de médiation de l'IGAD, a demandé aux deux parties belligérantes de rester calmes et de faire preuve de retenue alors que les équipes de contrôle et de vérification de l'IGAD enquêtent sur les combats en cours.
"Il est regrettable que cette tendance des événements aient été observée chaque fois une nouvelle session de négociations commence. Ces numéros de crique visant à faire dérailler le processus de paix ne sera pas tolérés", a indiqué M. Mesfin.