Le Burundi met en place une unité anti-terroriste dénommée "Brigade de Recherche et d'Intervention Judiciaire (BRIJ) qui doit intervenir en cas de prise d'otages dans avion ou dans un aéroport.
48 membres de cette unité viennent de recevoir une formation dispensée par le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) et de la Police Nationale Française (RAID).
Ces policers formés seront capables d'intervenir dans une situation de crise en milieu clos et confiné, et ce, que ce soit dans des locaux fermés de l'aéroport ou que ce soit dans un aéronef, a expliqué le directeur général de l'Aviation Civile Internationale, Albert Maniratunga, lors d'une cérémonie de remise de certificats tenue mercredi à l'Aéroport International de Bujumbura.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, "le monde entier reste mobilisé pour une politique de prévention contre le terrorisme au niveau international en général et au niveau de notre sous-région en particulier", a indiqué M. Maniratunga.
Il a indiqué que dans tous les aéroports du monde entier, l'on vit depuis cette époque une psychose suite à cette pratique de terrorisme international.
Au niveau de la Communauté Est-Africaine (EAC) qui regroupe le Burundi, le Rwanda, le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie, des mesures de prévention sont en train de se mettre en route de manière coordonnée pour lutter contre ce genre de terrorisme, a révélé M. Maniratunga.
Il a écarté tout lien quelconque entre la mise en place de cette unité anti-terroriste en milieu aérien au Burundi et une quelconque menace qui planerait présentement sur le pays.
"Toutefois, nous sommes toujours à l'avant-garde pour lutter contre le terrorisme. Par là il faut rappeler que nous sommes en gestation pour lutter contre les terroristes Al-Shebaab, qui travaillent de connivence au niveau international avec le groupe Al-Qaïda. Le Burundi ne s'endort pas et est très bien éveillé pour parer à toute éventualité relative à une quelconque agression terroriste", a-t-il déclaré.