Le gouvernement kenyan a déclaré avoir lancé une investigation sur deux incidents terroristes distincts survenus dans les comtés de Wajir et de Mandera dans le nord du Kenya, au cours desquels 37 personnes ont été tuées et 13 autres blessées.
Le porte-parole du président kenyan, Manoah Esipisu, a fait savoir que des bandits armés jusqu'aux dents ont attaqué mardi à environ 02h00 heure locale, un camp d'ouvriers du bâtiment à Koromey situé à la périphérie de la ville de Mandera, ce qui a entraîné la mort de 36 personnes.
"Les survivants ont révélé que le groupe de bandits était constitué d'une vingtaine de personnes", a déclaré M. Esipisu dans un communiqué publié à Nairobi.
Dans un autre incident survenu lundi soir à 20h30 heure locale, trois hommes armés et masqués ont fait irruption à Ngamia Club à Wajir avant d'ouvrir le feu, mais ils ont finalement été repoussés par les forces de sécurité.
Au cours de la fusillade, un Kenyan a été tué et 13 autres ont été blessés. Les blessés reçoivent actuellement des soins médicaux, a confirmé M. Esipisu.
"Le gouvernement présente ses condoléances aux familles des victimes et se trouve à leurs côtés pendant cette période difficile. Des enquêtes concernant les deux incidents sont en cours", a-t-il ajouté.
Ces deux derniers incidents ont eu lieu à peine deux semaines après une embuscade tendue par les Shebab contre un bus à destination de Nairobi, dans laquelle 28 passagers non-musulmans ont été tués. La police kenyane n'a pour l'instant fait aucune arrestation en lien avec ces derniers incidents.