Des escargots géants africains qui grignotent joyeusement les légumes dans le Sud de la Chine, une morsure d'une fourmi de feu rouge d'Amérique latine qui plonge l'homme dans le coma et l'écosystème du Nord-ouest de la Chine sous la menace d'arbres envahissants originaires d'Asie centrale.
Alors que la Chine est aux prises pour faire face aux effets nocifs d'un afflux d'espèces non indigènes, délibérément ou accidentellement introduites, les experts réclament des lois et des règlements spécifiques pour contrôler leur propagation incontrôlée.
Sur les 100 espèces envahissantes les plus menaçantes du monde, 51 ont été trouvées en Chine.
Ces espèces non indigènes ont dévoré des pans entiers de forêts. Plus de 40 millions d'arbres meurent à cause d'insectes chaque année, et les deux tiers de ces disparitions seraient dues à des espèces non indigènes.
Les espèces dangereuses importées sont en hausse. Selon Zhao Shucong, Directeur du bureau national des forêts de Chine, les douanes chinoises ont intercepté 500 lots de parasites étrangers en 2000. En 2013, le nombre a grimpé en flèche pour atteindre 610 000.
Au siècle dernier, on avait recensé 25 espèces étrangères envahissantes qui avaient réussi à arriver jusqu'en Chine. En comparaison, au cours des 14 dernières années seulement, les experts ont déjà trouvé 13 nouvelles espèces.
« Dans la décennie avant 2004, une ou deux espèces envahissantes seulement ont été trouvées, mais dans les 10 dernières années, nous avons découvert au moins une nouvelle espèce non indigène chaque année », a déclaré Liu Wanxue, expert en invasion biologique à l'Académie chinoise des sciences agricoles.
Selon M. Liu, avec la politique de désenclavement de la Chine et les échanges croissants de personnel et de marchandises, il est probable que davantage d'espèces non indigènes soient susceptibles d'entrer dans le pays, notamment à travers les zones frontalières.
Ces espèces introduites ont également découvert des moyens ingénieux pour migrer à travers la Chine, par exemple via le projet de détournement d'eau sud-nord et sa série de canaux et pipelines, a précisé Xie Songguang, chercheur à l'Institut d'hydrobiologie de l'Académie chinoise des Sciences.
La route Est du projet de dérivation, qui relie le fleuve Yangtsé, la rivière Huaihe et les innombrables cours d'eau qui se trouvent le long du chemin, constitue une voie royale pour la propagation d'espèces non indigènes, comme la Cabomba caroliniana, une herbe aquatique originaire d'Amérique latine, a dit M. Xie, le projet de dérivation de l'eau pouvant également faciliter la migration de 72 espèces de poissons non indigènes de plusieurs régions.
Les appels au changement devenant de plus en plus pressants, les experts ont proposé des mesures pour remédier à la situation.
Lu Yongyue, professeur à l'Université agricole de Chine du Sud, estime ainsi pour sa part que la prévention et le contrôle régionaux seraient essentiels.
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