Avec une production de 440.027 tonnes de coton graine et de 1.697.900 tonnes de céréales sèches, dont 822.800 de maïs, la campagne agricole 2013-2014 au Mali est en deçà des prévisions, selon un bilan officiel présenté cette semaine.
Les prévisions au début de la campagne étaient de 522.000 tonnes de coton graine et d'environ 2.000.000 de tonnes de céréales sèches.
Ces prévisions reposaient notamment, selon un rapport, sur le paiement intégral des recettes coton de la campagne 2012-2013, la fixation du prix coton graine aux producteurs à 250 F CFA le kilo et le maintien de la subvention des engrais coton et maïs par l'Etat.
Mais, les objectifs de production n'ont pas été atteints, a expliqué le directeur général de la Compagnie malienne du développement des textiles (CMDT), M. Kalfa Sanogo, à cause d'"un déficit pluviométrique et une mauvaise répartition des pluies en mai et juin", alors que l'Etat a consenti une subvention de plus de 19 milliards de F CFA sur les engrais coton et maïs en faveur des producteurs.
De plus, une baisse des superficies réservées à la culture du coton a été observée chez les paysans dont certains commencent à abandonner le coton pour se consacrer à d'autres cultures ou à l'orpaillage.
"Dans les années 90, nous avions environ 20 hectares consacrés au coton. Mais, cette surface a progressivement baissé parce que le coton était de moins en moins rentable (...) Nous étions souvent obligés de vendre des céréales ou des vaches pour faire face aux dettes de campagne", souligne Fatogoma Ouattara, un paysan de la zone de Kadiolo (480 Km au sud de Bamako) joint au téléphone.
Un autre paysan rencontré sur un site d'orpaillage, est du même avis. "Dans les années 80-90, le coton était véritablement l'or blanc. A la fin de la campagne, nos parents nous achetaient des vélos, les célibataires se mariaient, les maisons étaient refaites, les femmes et les enfants habillés (...) car le coton rapportait beaucoup. Maintenant, nous nous retrouvons endettés à la fin de chaque campagne. C'est pourquoi, nous sommes nombreux à tenter notre chance dans l'orpaillage", explique Daouda Kéita.
Devant une telle situation, les spécialistes se demandent si les mesures incitatives (augmentation du prix d'achat, subvention des engrais et d'autres intrants) réussiront à remotiver tous les acteurs pour la présente campagne qui marque le début de la mise en œuvre du Programme stratégique de développement de la filière coton 2013-2018.
Avec ce programme, le Mali a l'ambition de reconquérir sa place de premier producteur de coton en Afrique subsaharienne. Un leadership perdu, il y a une dizaine d'années suite à la chute des cours mondiaux.
Les dirigeants du pays veulent se donner les moyens de cette reconquête. Ainsi, la subvention consacrée à l'agriculture pour la campagne agricole 2014-2015 est estimée à 35 milliards de F CFA.
Pour la campagne agricole 2014-2015, la CMDT espère produire 600.000 tonnes de coton graine tout en augmentant le prix d'achat aux producteurs, à condition que les cours mondiaux, qui ont chuté de 30%, reprennent l'ascenseur.
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