Lorsque les chercheurs partageaient leurs préoccupations au sujet des causes néfastes de la pollution de PM2,5 sur la santé humaine, certains ont mis en causes certains détails.
"La nation a commencé à enquêter sur les conséquences de la pollution sur la condition physique, avec l'attente d'une ou deux décennies pour obtenir les résultats sur la base d'une surveillance de certains patients", a expliqué Zhi Xiuyi, doyen du centre de diagnostic et de traitement du cancer du poumon de l'Université médicale de la capitale.
D'après M. Zhi, la pollution de l'air pourrait aggraver certaines maladies, notamment en lien avec les poumons et entraîner des retards de récupération, mais il est difficile d'affirmer que la pollution de PM2,5 est le facteur décisif dans la mort.
De plus, certaines des villes ciblées n'ont pas affiché de données officielles en 2013, a-t-il ajouté, ce qui jette le doute sur les résultats .
"Je pense que des résultats pourraient avoir gonflé le nombre de victimes liés à la pollution de PM2,5 pour plusieurs facteurs", a indiqué Pan, en reconnaissant qu'il était quand même légitime de chercher à comprendre les influences sur la santé humaine.
Dwight Clark, directeur médical de l'organisme sino-américain HeartCare de Beijing, a lui fait observer que chaque augmentation de 5 microgrammes par mètre cube de particules de PM2,5 signifie une hausse de 18% des risques d'un cancer du poumon.
Toutefois, il a tenu à souligner que peu importe la publication des chiffres, les autorités et les habitants doivent prendre conscience du danger de la pollution de l'air et de s'en aggravation.