Après l'accord des Bazi, le futur époux pouvait aussi faire d'autres visites, et s'il jugeait que la réponse serait favorable, il recourait aux services d'une entremetteuse et on procédait à la cérémonie dite du « renvoi de Geng ». le renvoi de Geng consistait en fait à envoyer la date de naissance de l'homme à la famille de la future mariée, ce qui voulait dire que la famille de celui-ci était satisfaite de la famille de la femme, et que le mariage était donc décidé. Ce papier Geng qui a été conservé est d'ailleurs plus probablement un « renvoi de Geng » du futur marié. Lors du renvoi du Geng, on faisait généralement cadeau à la future mariée d'un certain nombre d'onces d'argent, et on dépêchait l'entremetteuse dans la famille de celle-ci. La famille de la future épouse répondait en offrant des cadeaux au futur mari, comme un chapeau, des chaussures, une bourse, qu'elle chargeait l'entremetteuse de transmettre.
Le renvoi de Geng fait, les deux familles devenaient liées. Le père du marié et celui de la mariée organisaient alors la réunion des familles. Le moment venu, le père de la femme préparait des cadeaux comme du vin, de la viande, des friandises et autres, qu'il envoyait accompagné de l'entremetteuse pour saluer le futur marié. On discutait alors conjointement de la fixation du jour de l'heureux évènement. Le papier Geng faisait office de preuve de l'union, un peu comme l'acte de mariage d'aujourd'hui. Avec les progrès et la réforme de l'institution sociale du mariage, ce témoignage des coutumes matrimoniales traditionnelles a disparu dans la poussière de l'histoire…